Les funérailles : le mort est étendu sur un lit de parade, dans l’atrium. La coutume voulait qu’on plantât un cyprès — signe de deuil — devant la maison. La veuve pousse des cris de douleur. Les personnages de la scène paraissent accablés. Les funérailles, à Rome, étaient un spectacle: en tête du cortège des musiciens jouaient, sur des flûtes, des airs funèbres ; des pleureuses (qu’on payait spécialement) se lamentaient ; un mime contrefaisait le défunt. Le mort suivait, porté sur une litière, entouré des parents et des amis. Dans les familles nobles, on faisait défiler également les portraits ou statues de tous les ancêtres. On plaçait le corps dans un sarcophage ou plus souvent on le brûlait. Les cendres étaient recueillies dans une urne funéraire. Les morts devenaient dieux mânes et on leur rendait un culte spécial.